Les besoins nutritionnels du cheval

Pour qu’un cheval soit en bonne santé, il doit être bien nourri. Il est donc essentiel de connaître ses besoins nutritionnels et donc de le nourrir en conséquence. Mais ce n’est pas la même chose qu’un cheval soit en liberté ou en captivité.

En liberté, le cheval se nourrit de beaucoup d’herbe qu’il grignote par petites doses pendant de nombreuses heures par jour. De plus, au pâturage, le cheval évite autant que possible les mouvements rapides et les actions lourdes, préférant se déplacer tranquillement et continuellement au pas.

Cependant, en dehors de son contexte naturel, dans lequel il est amené à « travailler » avec le poids du cavalier et à effectuer des actions qui nécessitent un effort, le cheval a besoin d’une alimentation différente, capable de restituer l’énergie qu’il dépense et qu’il ne dépenserait jamais s’il n’y était pas contraint par des agents extérieurs comme l’homme.

L’alimentation du cheval

La ration quotidienne du cheval doit couvrir les besoins fondamentaux en :

  • vitamines,
  • protéines,
  • graisses,
  • glucides,
  • eau,
  • minéraux.

Protéines

Près de la moitié du poids d’un cheval adulte, sans compter l’eau, est constituée de protéines, qui sont essentielles à la formation de la peau, des poils et des muscles, ainsi qu’à la structuration du tissu conjonctif, des sabots, du système nerveux et d’une grande partie du squelette.

La quantité de protéines dont le cheval a besoin dépend de sa phase vitale et de la tâche principale à laquelle il est affecté. En ce sens, la croissance, la reproduction et la lactation nécessitent davantage de protéines.

Graisses (lipides)

Il s’agit non seulement des graisses elles-mêmes, mais aussi des glycérides, du cholestérol, des lécithines, des acides gras volatils et des résines. Les graisses sont la source d’énergie des chevaux et sont également porteuses de vitamines liposolubles.

Glucides

Les glucides sont des sources d’énergie et font grossir. La plupart des grains céréaliers et le foin sont particulièrement riches en ces ingrédients immédiats. Le site
Les glucides comprennent des aliments aussi connus que les sucres et les amidons, ainsi que la cellulose, qui fait partie des fibres dites brutes, nécessaires pour stimuler le péristaltisme intestinal et le développement des bactéries présentes dans le cæcum.

Les besoins du cheval dépendent de l’âge et de l’activité pratiquée ; plus chez les poulains et les jeunes chevaux, moins chez les chevaux adultes. Dans tous les cas, nous pouvons dire que les besoins énergétiques du cheval ne sont pas très élevés dans le cas des adultes, surtout s’ils ne pratiquent pas une activité particulière.

Eau

L’eau constitue environ deux tiers du poids d’un cheval adulte. Chez un poulain, la part d’eau est encore plus importante.

Une des fonctions de l’eau est d‘agir comme un lubrifiant du tube digestif, sans cette fonction les coliques seraient plus fréquentes chez les chevaux. Une autre, également très importante, a trait à la régulation de la température corporelle, ce qui est particulièrement important pendant la saison chaude et sèche, car la température doit être maintenue dans certaines limites.

Les chevaux doivent toujours disposer d’une eau fraîche, propre et précise pour répondre à leurs besoins.

Vitamines

Les vitamines sont essentielles aux processus métaboliques du cheval. Pour l’étude, ils sont généralement divisés en deux groupes : les liposolubles (A, D, E et K) et les hydrosolubles (C et groupe B).

Tout ou devrait faire partie de la ration du cheval. Certaines situations de stress ou de fatigue peuvent augmenter les besoins en vitamines, auquel cas il sera nécessaire d’en apporter un complément.

Minéraux

Les minéraux sont des substances inorganiques qui font également partie du corps et remplissent, principalement, deux fonctions très importantes : être des composants des tissus et des catalyseurs dans certaines réactions chimiques. Nombre de ces minéraux sont présents dans l’alimentation normale. D’autres, en revanche, doivent être fournis en complément dans la ration.

En général, le cheval a besoin de suppléments de chlorure de sodium, de calcium et de phosphore.

Céréales

Principalement de l’avoine, du maïs et de l’orge.

En Europe, l’avoine est la céréale la plus populaire parmi les éleveurs de chevaux et constitue la quasi-totalité des rations données aux chevaux. Cette céréale est très appétissante et
digestible.

En revanche, un aliment à base de maïs offre une teneur énergétique élevée et une bonne digestibilité.

Quant à l’orge, cette céréale est le troisième type de grain généralement utilisé dans l’alimentation des chevaux. Ses propriétés sont comparables à celles de l’avoine, bien qu’il soit moins digeste et donc moins utilisé. L’orge n’étant pas très attrayante pour le cheval, elle ne doit être prise en compte dans l’alimentation que si elle est mélangée à d’autres céréales et, dans tous les cas, broyée pour faciliter la digestion.

Aliments en granulés

De nos jours, de nombreux chevaux sont nourris avec des rations composées en grande partie d’aliments en granulés. Il en existe différents types, adaptés aux chevaux au repos, aux chevaux de travail, aux juments enceintes, aux juments en lactation, aux poulains sevrés, à la phase de pré-sevrage, spéciaux pour les chevaux de course ou aux granulés de foin de luzerne, entre autres.

Les aliments granulés présentent incontestablement des avantages importants. D’une part, ils réduisent considérablement les pertes d’aliments pour animaux et prennent moins de place dans les entrepôts. En outre, s’ils sont fabriqués correctement, ils sont exempts de poussière. Ils comprennent également les principaux composants de la ration et, avec eux, les principes nutritionnels immédiats dont ils ont besoin, sans se soucier d’éventuels compléments en protéines, minéraux ou vitamines.

Cependant, les aliments en granulés présentent certains inconvénients. L’un des inconvénients est que les chevaux mangent les aliments avec avidité et rapidement, ce qui peut entraîner des blocages de l’œsophage. En outre, les bons granulés sont chers par rapport aux céréales et au foin.

Foin et luzerne

Le foin doit être de qualité optimale. Il faut éviter le foin de qualité moyenne ou médiocre, ainsi que le foin altéré par l’humidité, le foin moisi ou fermenté et le foin peu feuillu ou d’aspect poussiéreux, afin d’éviter les troubles digestifs pouvant entraîner des processus de coliques, parfois extrêmement graves.

En outre, le foin poussiéreux peut provoquer des cas d’asthme et même la formation d’une emphysème pulmonaire ou orophage.

Il est important de noter que le cheval adulte peut vivre seul avec du foin, à condition qu’il soit de bonne qualité. Dans tous les cas, la quantité fournie sera équivalente à 4 % du poids vif.

Pâturage

L’utilisation du pâturage de façon continue ou sporadique est très bénéfique pour le cheval. En plus de vous faire passer du temps à l’extérieur, il vous oblige à faire de l’exercice et à obtenir l’apport nécessaire en vitamine D.

Il ne fait aucun doute que, par ailleurs, l’utilisation des pâturages représente une économie indéniable en matière d’alimentation.

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